Espagne: des musulmans portent plainte contre un professeur pour avoir parlé de jambon!





C'est le quotidien espagnol El Diario de Câdiz qui note l'apprend. Des musulmans ont porté plainte contre un professeur pour avoir parlé de jambon en classe. Il faut le lire pour le croire et prendre la mesure d'une telle arrogance.

Les faits se sont déroulés à l'Institut Menendez Tolosa, à La Linea de la Concepcion (nom contre lequel. pour l'heure au moins, ces musulmans n'ont pas encore porté plainte...).

Le professeur de géographie faisait un cours sur les différents climats de la planète. A un montent de son tours, il a pris l'exemple de la ville de Trevélez (dans la région de Grenade) pour son climat froid et sec. Pour illustrer son propos, il va alors préciser que ledit climat favorise la conservation des jambons.

A ce moment son intervention. et à la stupéfaction générale. un élève musulman s'est levé, intimant l'ordre à l'enseignant de ne pas parler de jambon. Au motif que cela offensait sa foi musulmane.

Interloqué, le professeur lui répond qu'il n'a pris l'exemple des jambons de Trevélez que comme un..., exemple du rôle que peuvent jouer les climats. Et qu'en tout état de cause, il n'a pas à tenir compte. dans sa classe et dans ses cours, de la religion pratiquée par ses élèves.

L'affaire aurait pu en rester là. A cela près que l'élève va raconter l'"incident" à ses parents et que ces derniers, sans chercher même à s'entretenir avec le professeur, vont aller porter plainte contre lui !


Le plus extravagant, c'est que les services de police, au lieu de rappeler ces musulmans à la décence et au respect de l'hispanité et du christianisme du royaume espagnol ont convoqué le professeur pour l'interroger sur les faits lui étant reprochés... Et le professeur se retrouve aujourd'hui accusé de mauvais traitements et, cerise sur le gâteau, d'avoir eu un comportement raciste et xénophobe. On en rirait si ce n'était pas à pleurer.

Pour l'instant, la Délégation provinciale du Conseil de l'Education explique avoir été avertie de l'"incident" et du fait que le professeur a été balancé à la police. Mais elle se refuse - prudence ou lâcheté, va savoir - à tout commentaire.

El Diario de Câdit indique : "Professeurs et élèves sont indignés par cette affaire, d'autant qu'elle vise un enseignant au savoir-faire reconnu et qui a passé vingt ans à se dévouer au professorat, ayant enseigné à des centaines d'élèves sans soulever jamais le moindre problème."

La solution de cette méchante histoire : renvoyer immédiatement l'élève balançoire de l'école et se demander s'il ne serait pas judicieux d'expédier sa sourcilleux parents dans un pays arabo-musulman où l'on ne parle pas du halouf maudit. Faute de quoi, l'Espagne. qui a mis sept siècles à se libérer d'une terrible occupation musulmane, se prépare à de tragiques lendemains.

ALAIN SANDERS