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USA - A Dearborn, dans le Michigan, où 41% des habitants sont musulmans, Mc Donald’s jette l’éponge halal

USA - A Dearborn, dans le Michigan, où 41% des habitants sont musulmans, Mc Donald’s jette l’éponge halal



McDonald’s a décidé d’arrêter de vendre des McNuggets hala dans l’Etat du Michigan aux Etats Unis.
Les deux restaurants McDonald’s de Dearborn, Michigan, ne serviront plus de nourriture halal, y compris les McNuggets, dans cette banlieue de Detroit où 41% des résidents sont musulmans.
C’était les deux seuls McDonald’s halal des Etats Unis.
La décision du groupe est la réponse à un compromis extra judiciaire qui est intervenu entre McDonald’s et Ahmed Ahmed, un client qui a obtenu 700 000 dollars de dommage intérêt après avoir poursuivi la chaîne en justice en 2011, se plaignant que les McChicken et Chicken McNuggets n’étaient pas toujours préparés de façon halal.
Victor Ghalib Begg, conseiller du Conseil de la communauté musulmane du Michigan a déclaré que la décision de McDonald’s est triste pour les familles musulmanes dont les enfants aimaient fréquenter la chaîne de Fast Food, mais que des alternatives existent.

« On ne manque pas de restaurants halal, particulièrement ici dans le Michigan, » a-t-il déclaré.
Les autres chaînes nationales comme Crown Fried Chicken & Deli, Kentucky Fried Chicken, Subway et Outback Steakhouse pourraient bien être tentées de suivre le chemin de McDonald’s de peur d’être attaqués en justice par des musulmans astucieux.


dreuz.info

Grande-Bretagne - McDonald reconnaît avoir utilisé de la viande halal sans le dire à ses clients

Grande-Bretagne - McDonald reconnaît avoir utilisé de la viande halal sans le dire à ses clients



Chicken McHalal : McDonald’s avait nié avoir utilisé de la viande halal … maintenant il admet en avoir utilisé pour ses menus les plus populaires

Le géant du Fast-food McDonald’s a reconnu avoir vendu de poulet halal sans le dire à ses clients. La volaille a été utilisée dans des menus très populaires tels que Mcnuggets et le sandwich McChicken dans ses 1.200 points de vente britanniques. Cette affirmation intervient trois semaines après que la compagnie ait nié catégoriquement avoir utilisé de la viande halal. Maintenant, McDonald’s révèle que l’entreprise qui fournit ses volailles, Cargill, produit du poulet halal dans l’un de ses abattoirs.

Dans une déclaration à The Mail on Sunday, McDonald’s a déclaré: «À la suite de vos demandes, notre enquête a confirmé que certains poulets halal sont entrés dans notre chaîne d’approvisionnement à notre insu, et nous nous excusons auprès de nos clients pour cela. Même si ce n’est pas un problème de qualité, le poulet halal n’est pas dans notre cahier des charges. Nous avons reçu des assurances de Cargill que la production de viande halal de cet abattoir a cessé. “


McDonald’s indique que toute les poulets servis dans ses restaurants ont été étourdis avant l’abattage. Pendant ce temps, Asda, la 2e chaîne britannique de supermarchés, a admis qu’une grande partie de ses agneaux et de ses poulets sont abattus selon le rite islamique. Une source de la compagnie a déclaré : «Il est juste de dire que la plupart de l’agneau est halal et je dirais que la moitié du poulet est halal. La loi islamique exige que les musulmans sacrifient des animaux en leur tranchant la gorge tout en récitant une prière en arabe qui se traduit par: “. Au nom d’Allah, qui est le plus grand”.

L’animal doit être conscient, mais des groupes musulmans modérés permettent qu’il soit étourdis avant de égorger. McDonald’s et Asda ont fait leurs aveux après que notre enquête complémentaire ait déterminé les abattoirs où ils se procurent leur viande.

Dans le cas de McDonald’s, un expert musulmans de l’industrie des produits carnés, qui ne voulait pas être identifié, a révélé que le groupe de restauration rapide achète ses poulets aux abattoirs de Sun Valley, Hereford, qui sont la propriété de Cargill. L’abattoir est certifié par la Halal Food Authority (HFA) afin de vendre du poulet qui est adapté aux exigences musulmanes. Un porte-parole de Cargill a indiqué que les abattages hallal à Sun Valley avaient maintenant cessé.

Certains des abattoirs d’Asda ont été suivis en utilisant le numéro d’immatriculation des abattoirs. Tous les abattoirs agréés reçoivent un code unique par la Food Standards Agency, qui est indiqué sur les étiquettes des viandes fraîches dans les supermarchés. Lorsque le code d’enregistrement est entré sur le site internet dénommé Tracing Paper, il révèle le nom et l’adresse de l’abattoir. En utilisant le site internet pour l’escalope d’agneau d’Asda, au prix de £ 4,66, avec le code d’enregistrement au Royaume-Uni 4071 CE, nous avons retracé le produit jusqu’à l’abattoir Dunbia à Preston.

L’abattoir de Dunbia affirme que tous ses animaux ont été étourdis avant l’abattage. Pour les filets de Poulet d’Asda – avec l’enregistrement au Royaume-Uni 4633 CE – nous avons retracé le produit jusqu’à l’battoir de Brierley Hill (région des West Midlands), abattoir appartenant à Faccenda, 2ème plus grand producteur de poulet du pays.

La Halal Food Authority (HFA) nous a indiqué que Faccenda avait été autorisée à vendre de la volaille halal. Faccenda déclaré dans un communiqué: «Faccenda Groupe se conforme pleinement à toutes les lois actuelles de l’UE. Cela comprend l’utilisation de l’étourdissement ».

Asda a déclaré : «C’est notre politique que tous les animaux utilisés sous la marque Asda, halal ou non halal, soient étourdis. L’écrivain gastronomique Yvonne Bishop-Weston a déclaré: «Il y a une demande croissante du public de savoir où et comment leurs aliments sont produits, et quelle est la méthode d’abattage.”

Source : Chicken McHalal: McDonald's denied using halal meat... now it admits meat IS in one of its most popular meals, Daily Mail, 10 octobre 2010. Traduction par Alezan reprise de Fdesouche.


postedeveille.ca

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - 25 mai 2013



Le samedi 25 mai 2013, à Paris, salle Asiem ( rue Albert de Lapparent, ParisVII) se sont déroulés les Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir.

Y ont été abordés les thèmes de la production et distribution alimentaire de masse, du contrôle industriel et de la traçabilité, mais aussi de la dérogation halal et des risques sanitaires en découlant, ainsi que des absurdités gustatives. Tout ces thèmes formant un véritable enjeu de civilisation !
La journée fut organisée par l’association Vigilance Halal, avec la participation de scientifiques, éleveurs, vétérinaires, associations de protection animale, journalistes, juristes et parlementaires dans un cadre pluridisciplinaire afin d’étudier toutes les facettes du problème.


*Robert Menard, journaliste et fondateur de Reporteur sans frontières

*Pr Sami Aldeeb, suisse d’origine palestinienne, professeur de droit arabe et musulman : » l’interdiction de l’abattage rituel en Suisse »

*Dr Jean Louis Thillier, expert indépendant européen en toxicologie : Escherichia Coli

*Dr Yves Lahiani veterinaire praticien : étude comparative abattage « moderne » et de l’abattage halal

*Dr Alain Dubos, pediatre,membre fondateur d’une association humanitaire (MSF) : les risques du halal sur les enfants

*Me Dassa le Deist avocat : les recours juridiques.

*Bruno Cobos, boucher détaillant

*Pascal Hilout, co créateur de Riposte laïque d’origine marocaine et ayant quitté l’islam : le halal dans les pays musulmans.

*Nicolas Dhuicq député de l’Aube : auteur d’un projet de loi sur l’etiquetage spécifique.

*Pr Mouthon de l’Ecole Veterinaire deMaisons Alfort

*Denis Yvray, eleveur

*Richard Roudier syndicaliste agricole

*Alain de Peretti pour le bilan des actions menées par Vigilance Hallal



Professeur Sami Aldeeb



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Professeur Sami Aldeeb - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Professeur Sami Aldeeb - 25 mai 2013


Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Professeur Sami Aldeeb - 25 mai 2013




Alain Dubos, pédiatre



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Dubos, pédiatre - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Dubos, pédiatre - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Dubos, pédiatre - 25 mai 2013



Alain Wagner



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013



Robert Ménard



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013



Paroles d'éleveurs



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Alain Wagner - 25 mai 2013



Pascal Hilout



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Pascal Hilout - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Pascal Hilout - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Pascal Hilout - 25 mai 2013



Mtre Dassa Le Deist



Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Mtre Dassa Le Deist - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Mtre Dassa Le Deist - 25 mai 2013

Etats généraux du respect du consommateur et du bien être animal à l’abattoir - Mtre Dassa Le Deist - 25 mai 2013



Vigilance Halal

Un curry à base de chien vendu à Londres?

Un curry à base de chien vendu à Londres?


Après celui des lasagnes au cheval ou encore des 57 tonnes de mouton interdit saisi chez Spanghero, voici qu'un nouveau scandale alimentaire est en passe d'éclater, cette fois outre-Manche.

Un documentaire de la BBC, dont le Daily Mail se fait écho, a fait analyser la viande contenue dans des plats - essentiellement des currys et des kebabs - vendus dans six différents établissements de Londres. Et le résultat est plutôt inquiétant pour les Britanniques, qui chaque jour, sont des millions à engloutir ces plats à emporter, déjà souvent décriés pour leurs apports nutrionnels contestables.

Un curry d'agneau a ainsi résisté à tous les tests des scientifiques. Aucun n'a pu déterminer avec précision l'origine de la viande de ce plat vendu dans l'un de ses petits "take-away" indiens qui pullulent dans la capitale anglaise. Pire, cette viande mystérieuse, qui n'était donc ni du porc, ni du poulet, ni du boeuf, ni du cheval, ni même de la chèvre - et encore moins de l'agneau -, pourrait s'avérer au final n'être rien d'autre que... du chien, selon la BBC.

Dans un autre établissement, un burger a également été analysé ne contenant pas le moindre gramme de boeuf, mis à part du sang et du coeur... Enfin, dans un boeuf aux haricots noirs, les scientifiques ont retrouvé un important pourcentage de poulet, dont du sang.

Si ce que vous venez de lire ne vous a pas donné un haut-le-coeur, sachez que le documentaire en question est diffusé ce mercredi soir sur la BBC3.

Snacks pitas: la moitié des échantillons trahissait un manque d'hygiène

Snacks pitas: la moitié des échantillons trahissait un manque d'hygiène



L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaires (AFSCA) a mené une série de contrôles dans des snacks pitas en Belgique. Sur les 110 échantillons prélevés à cette occasion, la moitié présentait une mauvaise qualité microbiologique, annonce jeudi l'agence.

Des germes indiquant un manque d'hygiène ont été décelés.

Par contre, aucun des échantillons prélevés ne présentait un danger pour la sécurité alimentaire. "Cela signifie que des agents pathogènes ou des toxines n'ont été détectés dans aucun échantillon", explique l'AFSCA dans un communiqué.

Les contrôles ont été menés sur l'ensemble du territoire belge au cours de trois week-ends. L'objectif était de prélever dans des snacks à pitas, de façon tout à fait inopinée et à des moments de grande affluence, des échantillons de plats "chauds" prêts à être consommés.

Lavage des mains, température, hygiène générale, chaîne du froid...
Une inspection a également été menée au sein des établissements contrôlés au cours de la semaine qui a suivi la réception des résultats. Il s'agissait pour l'AFSCA de communiquer aux opérateurs les résultats d'analyse défavorables concernant la qualité microbiologique mais aussi de contrôler l'hygiène. "Lors de ces inspections, une attention particulière a été donnée aux ingrédients utilisés ainsi qu'à l'hygiène générale et l'hygiène personnelle en particulier", précise l'AFSCA. Pour un tiers de ces établissements, les résultats n'étaient pas bons; 22 avertissements et 16 procès-verbaux ont été dressés.

Les points problématiques les plus fréquents étaient l'absence d'installation correcte et réglementaire pour le lavage des mains, l'absence de maîtrise adéquate de la température, l'absence de thermomètre, une hygiène générale insuffisante, un personnel non formé ou encore un non-respect de la chaîne du froid.


Gembloux - L'abattoir islamique renfloué Meat and Food va repartir

Un abattoir islamique



Un abattoir pas comme les autres va être construit à Gembloux. Il s'agira d'un abattoir de rite islamique mono-bovin (ce qui veut dire que l'on n'«accueillera», dans un premier temps, que des bovins), un complexe unique en son genre en Europe.

C'est sur proposition du Bureau Economique de la province de Namur que la Société intercommunale d'aménagement et économique de la région namuroise a décidé d'accueillir, dans le parc industriel de Gembloux-Sauvenière, cet abattoir de rite islamique. Le promoteur de ce projet est la société Meat and Food International, une société qui a été créée pour la cause. Sur un terrain de 6 ha, elle réalisera un investissement assez colossal: 600 millions de francs.

Le choix du site n'est pas innocent. Proche de la Faculté des sciences agronomiques de Gembloux, l'entreprise espère bien pouvoir collaborer avec elle. L'abattoir, qui devrait être opérationnel en juin 1991 (le permis de bâtir a été accordé et la procédure est en cours pour le permis d'exploiter) occupera 180 personnes en période de croisière; du personnel qui sera essentiellement recruté dans la région en collaboration avec le FOREM qui interviendrait aussi dans sa formation.

Ce projet peut aussi être intéressant pour les agriculteurs du cru puisque la production devrait atteindre les 3.000 tonnes par mois, ce qui nécessitera un approvisiaonnement mensuel de 7.000 têtes de bétail bovin... et il est toujours plus intéressant de s'approvisionner le plus près possible de son implantation industrielle. Meat and Food s'engage d'ailleurs à s'approvisionner chez les producteurs locaux; pour le surplus, elle passera aussi commande à l'étranger, en France et en Allemagne principalement. La valorisation de cet outil devrait donc promouvoir l'élevage dans la région et pourquoi pas favoriser la création de coopératives d'éleveurs dans le cadre de contrats de fournitures à long terme.

Conditionnement et valorisation

La direction de cet abattoir bovin de rite islamique en Europe vise avant tout la clientèle musulmane européenne et l'exportation vers les pays musulmans. Et ce n'est qu'un début, les installations seront en effet conçues de manière à permettre une extension des activités par le conditionnement et la valorisation de la viande principalement.

L'implantation de cet abattoir devrait encore renforcer la spécificité de l'économie gembloutoise. Précisons aussi que toutes les études seront faites en ce qui concerne les nuisances d'un tel complexe et que des mesures seront également prises en matière d'épuration et d'environnement.

Ce projet a particulièrement intéressé la section de Gembloux du PSC qui organise une séance d'information ce jeudi 6 avril à 19 h 30 aux «Trois Clés». Beaucoup de questions restent à poser, nous dit-on. Une initiative qui permettra à chacun de se faire une opinion.

Inutile de dire que du côté communal, c'est plutôt la satisfaction: ce n'est pas tous les jours qu'on crée 180 emplois à Gembloux. Le bourgmestre Gérard Jaumain précise toutefois qu'il faudra être vigilant de manière à ce que toute nuisance soit évitée.

GUIDET,PASCALE - Le soir 04-04-1989

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Gembloux L'abattoir islamique renfloué Meat and Food va repartir



Le gouvernement wallon et l'actionnaire privé participent conjointement à une augmentation de capital pour relancer les activités de l'abattoir rituel de Gembloux.

Dès ce mois de janvier, les investissements de remise en route de l'abattoir de la SA Meat & Food International vont se concrétiser sur le site du parc d'activités économiques de Sauvenière (Gembloux). Après avoir vu son chiffre d'affaires dégringoler, la société avait fermé les portes de ses installations, voici une quinzaine de mois. L'actionnaire majoritaire privé, le groupe GMH (General Mediterranean Holding), basé à Luxembourg, avait alors élaboré un plan de redéploiement pour relancer les activités de l'abattoir rituel.

Ce dernier, d'une capacité de 600 bovins par jour - un des plus modernes d'Europe - avait été créé pour exporter ses produits à destination des pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Mais la guerre du Golfe l'avait contraint à se tourner vers des marchés plus proches, comme la France et l'Allemagne. Mis en activité au mois de février 1991, il avait ouvert, en 1993, un magasin de vente directe aux particuliers.

Après avoir connu des difficultés d'ordre environnemental mais aussi, de façon chronique, sur le plan de la rentabilité, cet investissement de quelque 600 millions qui fournissait de l'emploi à près d'une centaine de personnes, avait frôlé la faillite, en 1996. On avait parlé, à l'époque, d'un déficit cumulé flirtant avec le milliard, mais aussi du refus possible du propriétaire de recapitaliser la société. Finalement, ce dernier avait avancé 200 millions.

A l'époque, Meat and Food International avait fait part de deux projets de diversification: la création d'une ligne de production de viande ovine et l'ouverture d'une boucherie. Cette stratégie est un des éléments du plan de redéploiement qui a convaincu le gouvernement wallon.

Une chaîne d'abattage pour les ovins et une chaîne de production de hamburgers.

En fait, l'actionnaire privé a sollicité la Région et plus particulièrement le cabinet du ministre Kubla, en charge des PME. L'analyse du dossier a mis en évidence des problèmes de gestion de l'outil, mais aussi, chez ces financiers, une méconnaissance des circuits d'approvisionnement.

Selon le cabinet Kubla, GMH a proposé, pour emporter l'adhésion de ses interlocuteurs publics, la mise en service d'une chaîne d'abattage pour les ovins et d'une chaîne de production de hamburgers; la récupération des anciens clients pour atteindre, dans un délai de 4 mois, une production de 200 à 250 têtes par semaine; la prospection de la grande distribution, des exportations dans l'Union européenne et hors CEE, ainsi que la réouverture de la boucherie.

Sur cette base, le gouvernement wallon a décidé de participer à une augmentation de capital, dans un rapport de 1 à 5, soit 25 millions en complément de 125 millions avancés par l'actionnaire privé. Ultérieurement, une même intervention pourrait intervenir.

Il reste à finaliser les conventions, mais la volonté politique est là et les décisions sont prises. L'activité d'exploitation pourrait dès lors redémarrer dans les 2 mois, conclut-on au cabinet du ministre.

PIERRE HERMANS - Le soir 02-01-2001

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L'abattoir de Gembloux a fermé ses volets


L'abattoir islamique de Gembloux a mis fin à ses activités le 31 août dernier. Une sortie plutôt discrète pour une entreprise qui a fait beaucoup parler d'elle depuis son inauguration en février 1991.

La SA Meat & Food International, c'est son nom officiel, avait été présentée à l'époque comme un des abattoirs les plus modernes d'Europe. Il a été conçu pour atteindre une capacité de six cents bovins par jour. Son principal actionnaire, le groupe GMH (General Mediterranean Holding), basé au Grand-Duché avait créé cet outil pour exporter de la viande à destination du Maghreb et du Moyen Orient.

Mais son exploitation a démarré pendant la première guerre du Golfe. C'était déjà de mauvais augure. L'abattoir islamique de Gembloux avait d'ailleurs frôlé la faillite en 1996, après avoir accumulé les pertes. Les actionnaires ont dû renflouer le navire à plusieurs reprises. L'investissement de départ, de quelque 15 millions d'euros, était pourtant déjà assez lourd.

Les activités avaient été suspendue une première fois à la fin de 1999. Le tribunal prononçait le concordat en février 2000. On accordait deux ans à Meat & Food International pour rembourser ses dettes et tenter de redéployer ses activités. La Région wallonne, sollicitée, avait même un moment envisagé de participer à la relance de la société, avant d'y renoncer.

Le concordat est terminé depuis le 31 août dernier (il avait été prolongé). Toute les dettes ont été payées, nous a confirmé l'ex-commissaire au sursis. L'abattoir a tourné au ralenti pendant cette période et la boucherie attenante à un rythme un peu plus soutenu, mais l'ensemble n'a jamais plus atteint son seuil de rentabilité. Les actionnaires ont donc préféré jeter l'éponge. L'outil, toujours présenté comme très performant, est toujours là et ses propriétaires cherchent activement un repreneur.

L'abattoir de Gembloux employait encore une vingtaine de personnes. Ses effectifs étaient montés à une centaine au plus fort de son activité.·

PETIT,JEAN-PHILIPPE - Le soir 20-09-2003

Un abattoir islamique qui servait de paravent au financement de réseaux terroristes.

CARRIÈRE Marc Verwilghen, conseiller de GMH 




L'ancien ministre de la Justice, Marc Verwilghen (VLD), qui a quitté la politique en 2010, est administrateur de la holding luxembourgeoise GMH, rapporte l'édition belge de l'hebdomadaire Marianne, relayée par La Libre et De Morgen. GMH est au coeur de l'empire de Nadhmi Auchi, un milliardaire d'origine irakienne, condamné en 2003 pour son implication dans le scandale politico-financier Elf. Son nom figurait aussi dans une vente d'armes de l'Italie à l'Irak en 1980 et, dans des dossiers diffusés par WikiLeaks, on apprend que Nadhmi Auchi a été impliqué dans une fraude sur des licences de GSM, peu après l'invasion américaine en Irak. Marc Verwilghen fait partie du conseil d'administration
de GMH.

En Belgique, GMH détenait jusqu'en 2010 « Meat and Food International »: un abattoir islamique qui servait, selon les services de renseignements belges, de paravent au financement de réseaux terroristes.

Marc Verwilghen se défend : «Je ne m'occupe pas de Auchi mais bien de GMH », insiste-t-il. (b.)

Le soir 08-04-2013